Le pré-apprentissage.La première phase est d’ « aimanter » le couple chiot-maître : lui donner envie dès 2 mois de revenir au maître ; ce n’est pas de l’obéissance car tout retour au maître (facile à cet âge) sera source de plaisir : félicitations abondantes, jeu, caresses ou friandise (friandise efficace quand il a faim, donc avant la gamelle et aussi avec la gamelle). Pratiquer les jeux de cache-cache. En l’appelant, s’il n’est pas pressé, partir en sens opposé à lui.
Gestes incitatifs : écarter les bras, reculer, s’accroupir, frapper dans les mains, sur la cuisse, sourire.
Créer des situations un peu bizarres : se coucher, tourner le dos etc. bref, s’amuser avec lui.
Plus on commence tôt, mieux c’est : l’éleveur peut même commencer avec la gamelle quand le chiot est sevré.
Parallèlement, on travaille la suite en laisse. Le chien connaît donc parfaitement l’expression « au pied ». Plus tard il viendra se placer correctement au côté du maître, à droite ou à gauche, selon le côté que celui-ci a choisi pour sa discipline.
Le travail en longe de 10 m (chien plus âgé), dans le jardin, au club, en promenade…
Le chien est en bout de longe (tenue ou qui traîne à terre selon le cas)
- Rappel ; retour rapide ; fête quand il est en bonne position.
- Rappel ; tarde ; saccade plus ou moins forte selon la mauvaise tête
Il s’agit que le chien associe : retour rapide = agréable ; je tarde = désagréable. On peut pour les réfractaires utiliser un collier à citronnelle (pas électrique !!!)
Répéter en variant les distances.
Si friandise, il faut en donner de moins en moins, et pas à chaque fois.
A ne surtout pas faire :
Aller vers lui – ou l’attacher immédiatement – ou le gronder s’il tarde à revenir (même au bout d’une demi-heure, il faut féliciter !!!)
Avec un chien de caractère, par la suite, un peu de maintenance n’est pas inutile : suite en laisse stricte avec arrêts assis, couché etc. afin de renforcer l’autorité sur lui, notamment dans le rappel.
Très important aussi : que les membres de la famille emploient le même vocabulaire, et que l’ordre soit donné sur un ton ferme : il faut « vouloir » que le chien obéisse (il ne s’agit plus du chiot).
PS / Je n'avais pas lu les 2 posts précédents : mais nous nous rejoignons complètement !
Entièrement d'accord avec Pascale pour l'ordre libératoire. Je dis "terminé", mais peu importe le vocabulaire pourvu qu'il soit toujours le même.
Peut-être, Stéphanie, peux-tu la faire travailler en longe en promenade, mais cela signifierait la longe constamment pendant quelque temps, car elle assez intelligente pour savoir si elle est en longe ou non. Ou la citronnelle. Mais elle n'a pas encore fini son apprentissage, et elle est en pleine adolescence !
Et il faut répéter, répéter, répéter...
Patience donc...