Mon pseudo est la contraction de Noisette et Rik, mes deux "Pic".
Le Picard, je l'ai découvert en 1997. Je venais de perdre ma B.A, et voulais pour lui succéder un chien de chez moi, ce pouvait être un Bouvier des Flandres, ou encore un Belge, mais... ce fut une petite boule qui, en grandissant, devint une jolie Picarde.
Elle avait de belles allures bergères et je l'emmenai en expos et en nationales d'élevage.
Mais elle était aussi disciplinée et réceptive, avait un instinct de proie très prononcé, ce qui augure de bonnes dispositions au travail, et nous nous lançâmes dans l'agility, le pistage et le mordant. Je me rendais régulièrement, pour ne pas commettre d'erreurs, chez un spécialiste du berger français, Gilles Ponce, tombé dans le dressage à la naissance, car petit-fils d'un très grand dresseur, et qui avait mené lui-même sa Picarde, Fizzy de Roc Salvador (prod. Mme Fanet), à un bon niveau de ring, campagne et pistage. Par lui, j'ai fait connaissance avec A. Sartre, conducteur en ring 3 de Ygrec et Vico de Columelle, ainsi qu'avec le producteur de Vico, JC Supatto, qui fut délégué du club de race pour l'Ile de France, et qui m'a ouvert ses albums photos et souvenirs.
C'est ainsi que, pour saillir ma chienne, je cherchai un reproducteur appartenant comme Fizzy à la lignée de Vico, souhaitant obtenir un chien de caractère à la fois beau et bon.
Et je gardai de la portée un mâle pour lequel j'avais un petit faible : arrivé le premier, il avait failli naître sur le paillasson, et je lui avais coupé moi-même le cordon. C'était l'indépendant de la bande, l'imperturbable, celui qui ne se sauvait pas quand tous fuyaient.
Il a grandi, est devenu un beau mâle très dominant, je l'ai emmené lui aussi en expos et en nationales d'élevage, où j'ai pu présenter mère et fils à la fois en classe travail.
Sous la tutelle du même dresseur, devenu un ami, qui l'a entraîné au mordant, il a obtenu son brevet de Ring dans un challenge Bergers Français, puis concouru en Campagne, car nous pratiquions aussi le Pistage Français : il ne nous restait donc à travailler que le rapport à l'eau.
Nous avons aussi tâté du troupeau, à la bergerie de Rambouillet, puis chez E. Serclérat : quelle énergie il m'a fallu déployer face à mes Picards à qui les instincts en éveil faisaient oublier toute obéissance !
A présent, fini le mordant : je ne veux pas abîmer mon chien de 8 ans passés. Mais nous poursuivons les concours de pistage en C-TLS et représentons chaque année le Picard au Challenge Servet Bergers Français.
Bien sûr, je pense à la relève, avec une retraitée de 11 ans et demi toujours vive, alerte, infaillible gardienne, qui piste encore avec entrain et accomplit joyeusement son parcours d'agility, mais juste pour le plaisir, et un mâle de 8 ans et demi qui arrive peu à peu lui aussi en fin de carrière...
Bien sûr ce sera encore un Picard, même s'il m'arrive de menacer mon bourricot qui me joue un tour en concours : "Je vais te mettre à la SPA et prendre un Malinois !" Il est si tendre que je ne parviens même pas à me fâcher contre lui...
Le Picard, je l'ai découvert en 1997. Je venais de perdre ma B.A, et voulais pour lui succéder un chien de chez moi, ce pouvait être un Bouvier des Flandres, ou encore un Belge, mais... ce fut une petite boule qui, en grandissant, devint une jolie Picarde.
Elle avait de belles allures bergères et je l'emmenai en expos et en nationales d'élevage.
Mais elle était aussi disciplinée et réceptive, avait un instinct de proie très prononcé, ce qui augure de bonnes dispositions au travail, et nous nous lançâmes dans l'agility, le pistage et le mordant. Je me rendais régulièrement, pour ne pas commettre d'erreurs, chez un spécialiste du berger français, Gilles Ponce, tombé dans le dressage à la naissance, car petit-fils d'un très grand dresseur, et qui avait mené lui-même sa Picarde, Fizzy de Roc Salvador (prod. Mme Fanet), à un bon niveau de ring, campagne et pistage. Par lui, j'ai fait connaissance avec A. Sartre, conducteur en ring 3 de Ygrec et Vico de Columelle, ainsi qu'avec le producteur de Vico, JC Supatto, qui fut délégué du club de race pour l'Ile de France, et qui m'a ouvert ses albums photos et souvenirs.
C'est ainsi que, pour saillir ma chienne, je cherchai un reproducteur appartenant comme Fizzy à la lignée de Vico, souhaitant obtenir un chien de caractère à la fois beau et bon.
Et je gardai de la portée un mâle pour lequel j'avais un petit faible : arrivé le premier, il avait failli naître sur le paillasson, et je lui avais coupé moi-même le cordon. C'était l'indépendant de la bande, l'imperturbable, celui qui ne se sauvait pas quand tous fuyaient.
Il a grandi, est devenu un beau mâle très dominant, je l'ai emmené lui aussi en expos et en nationales d'élevage, où j'ai pu présenter mère et fils à la fois en classe travail.
Sous la tutelle du même dresseur, devenu un ami, qui l'a entraîné au mordant, il a obtenu son brevet de Ring dans un challenge Bergers Français, puis concouru en Campagne, car nous pratiquions aussi le Pistage Français : il ne nous restait donc à travailler que le rapport à l'eau.
Nous avons aussi tâté du troupeau, à la bergerie de Rambouillet, puis chez E. Serclérat : quelle énergie il m'a fallu déployer face à mes Picards à qui les instincts en éveil faisaient oublier toute obéissance !
A présent, fini le mordant : je ne veux pas abîmer mon chien de 8 ans passés. Mais nous poursuivons les concours de pistage en C-TLS et représentons chaque année le Picard au Challenge Servet Bergers Français.
Bien sûr, je pense à la relève, avec une retraitée de 11 ans et demi toujours vive, alerte, infaillible gardienne, qui piste encore avec entrain et accomplit joyeusement son parcours d'agility, mais juste pour le plaisir, et un mâle de 8 ans et demi qui arrive peu à peu lui aussi en fin de carrière...
Bien sûr ce sera encore un Picard, même s'il m'arrive de menacer mon bourricot qui me joue un tour en concours : "Je vais te mettre à la SPA et prendre un Malinois !" Il est si tendre que je ne parviens même pas à me fâcher contre lui...